Au Cameroun, précisément à Yaoundé, -où Koaci l’a constaté-, se faire surnommer « Macron », signifie être soit un gigolo, soit moins âgé que sa compagne.
C’est peut-être la preuve que les clichés ont la peau dure, chez les camerounais qui affublent leurs compatriotes de surnoms, calqués sur les noms des personnalités célèbres des grands pays.
À l’image des camerounais petits de taille, fiers et hautains qui se faisaient surnommer « Sarkozy » au moment où l’ancien président dirigeait la France, de plus en plus de camerounais qui vivent avec des femmes plus âgées, sont qualifiés de « Macron, du nom du nouveau président français.
Certaines femmes ont même confié avoir été abordées par des hommes plus jeunes sous cet air, « Je veux devenir ton Macron ».Armand Ougock, Yaoundé
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