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L'armée togolaise reconnaît son implication dans la mort de sept adolescents, dans la nuit du 9 au 10 juillet. Ils avaient été victimes d'une explosion vers le village de Magba, dans la préfecture de Tône, à la frontière avec le Burkina Faso. </p><div readability="39.260869565217">
<p>Selon un communiqué du chef d'état-major lu ce soir à la télévision nationale, <strong><a href="https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220710-togo-au-moins-sept-enfants-morts-dans-une-ou-plusieurs-explosions-dans-l-extrême-nord-du-pays" target="_self" rel="noopener">les sept jeunes morts le week-end dernier</a></strong> ont été « <em>malencontreusement </em>» pris pour cible par un aéronef de patrouille qui les a confondus avec une colonne de jihadistes en mouvement. «<em> Ce drame est survenu sur fond de renseignements concordants faisant état de menaces d'infiltration de bandes armées désireuses de mener des attaques terroristes au nord de Dapaong</em> », explique le communiqué. </p><div class="m-em-audio m-em-audio--in-article" readability="31.5">
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Lieutenant-colonel Sama Sessou, porte-parole des forces armées togolaises
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Pour Monzolouwè Atcholi Kao, président de l’association des victimes de la torture au Togo, cette bavure de l’armée doit être suivie de conséquences.
Nous voulons encourager les autorités gouvernementales à faire en sorte que les famille puissent obtenir une juste réparation […]
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